Votre enfant pleure ou crie la nuit ?
Pas d’inquiétude ! Tout cela est normal et ces pleurs font partie de son développement.
De vilains cauchemars
Les cauchemars, produits lors de la phase de sommeil paradoxal (phase de rêves), **font partie du développement psychique normal de l’enfant entre 2 et 6 ans**. Les pleurs traduisent son angoisse, l’enfant ne sachant pas si ce qu’il vient de vivre appartient ou non à la réalité. Un mécanisme de défense…
Fréquents à cet âge-là, les rêves terrifiants correspondent à un mécanisme de défense. Ils permettent à l’enfant de construire sa personnalité, de se libérer de ses angoisses et de la tension générée par la journée à l’école, synonyme pour lui de séparation d’avec ses parents, sans parler des changements (déménagement, arrivée d’un petit frère, changement d’école…), des disputes au sein de la famille, de l’entrée en maternelle, souvent très inquiétante pour l’enfant, et bien entendu des images violentes vues à la télévision.
Avant tout rassurer
L’enfant qui fait des cauchemars a besoin d’être rassuré. Il faut le prendre dans ses bras, lui parler calmement, lui faire raconter son cauchemar au réveil ou dans la journée, et tenter de le dédramatiser. Lorsque le cauchemar est récurrent, il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue. Mais attention à ne pas augmenter l’angoisse de votre enfant : des parents trop inquiets ou surprotecteurs risquent de favoriser l’installation des peurs.
…à ne pas confondre avec les terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes se déroulent elles pendant la phase de sommeil profond en début de nuit. Elles se manifestent par une agitation dans le sommeil et des hurlements parfois.
Mais là où le cauchemar réveille l’enfant, la terreur nocturne se solde par une agitation, sans réveil, l’enfant retrouvant le calme et un sommeil apaisé. Ne le réveillez donc pas, car les terreurs nocturnes ne correspondent pas à une angoisse et le réveiller risquerait de l’inquiéter plus qu’autre chose. Enfin, contrairement aux cauchemars, la terreur nocturne ne laisse aucun souvenir au réveil.
Le saviez-vous ? La veilleuse est un bon moyen pour l’enfant de se rassurer pendant la nuit.
Le jeu comme thérapie
Le jeu offre un espace symbolique à l’enfant lui permettant d’expérimenter la peur, de la surmonter en élaborant des stratégies, en toute sécurité et dans le rire. L’enfant va s’inventer des situations imaginaires dans lesquelles il va apprendre à gérer cette réalité. C’est tout l’intérêt également des contes, où les fées, monstres et sorcières vont lui donner l’occasion d’exorciser ses peurs.
L’homéopathie à la rescousse
Le choix du médicament et de la dilution dépend du type de cauchemars et s’effectue en fonction de la personnalité de l’enfant et des symptômes d’accompagnement. Parmi les médicaments les plus utilisés, on retrouve Stramonium (terreur nocturne), Hyoscyamus (cauchemar, agitation) et Chamomilla (angoisse, perturbation du sommeil). L’avantage des médicaments homéopathiques est qu’ils ne provoquent aucun effet indésirable et peuvent être pris par les enfants.
Et l’aromathérapie ?
- Pour aider à trouver le sommeil : mélangez dans la paume de la main 1 goutte d’huile essentielle (HE) de Mandarine, 1 goutte d’HE de Camomille noble et 2 gouttes d’huile végétale (noyau d’abricot ou amande douce). Massez la voûte des pieds ou le dos en partant du haut vers le bas.
- Pour chasser les cauchemars : mélangez 1 goutte HE d’Angélique, 1 goutte HE Bigaradier et 2 gouttes HE de noisette puis massez le plexus solaire le soir au coucher. En diffusion atmosphérique une demi-heure avant le coucher : quelques gouttes de Ravintsara, Citron et Mandarine.
N’hésitez pas à demander conseil à nous.